Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 8 janvier, le Front Républicain, association de soutien au Président Faustin Archange TOUADERA, a vivement critiqué les déclarations du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC). Ces dernières, exprimées le 7 janvier, s’opposaient à la possibilité d’un troisième mandat du Chef de l’État.
Selon le Front Républicain, les propos de figures comme Nicolas Tiangaye, Crépin Mboli-Goumba, Martin Ziguélé et leurs alliés visent à imposer leurs opinions à la population et à discréditer l’initiative du Président Touadéra. Pour l’association, l’actuelle Constitution, adoptée le 30 Aout 2023 à la suite d’un référendum largement soutenu, reflète la volonté démocratique du peuple centrafricain.
Dans le communiqué, le Front Républicain qualifie les membres du BRDC de : « criminels en col blanc », les accusant d’inciter à des troubles et de chercher à déstabiliser le pays : « Ces acteurs, connus pour leurs actes passés, cherchent à diviser la population par des discours malveillants et à perturber la paix et la cohésion nationale, » déclare le Front Républicain.
« Un appel à la vigilance et au soutien »
Le coordonnateur national du Front Républicain, Héritier Doneng, également ministre de la Jeunesse et des Sports, a appelé les citoyens centrafricains à rester vigilants face aux « manipulations » du BRDC. Il encourage la population à soutenir la candidature du Président Touadéra pour les élections de 2025, soulignant que son leadership est essentiel pour poursuivre les efforts de reconstruction nationale.
Le Front Républicain affirme également son soutien total à la coalition TOUADÉRA 2025 et invite les Centrafricains à se mobiliser massivement pour garantir la stabilité du pays : « Toute tentative de division ou de trouble doit être dénoncée, et les auteurs doivent répondre de leurs actes, » insiste le communiqué.
« Une opposition sous pression »
Le BRDC, regroupant plusieurs figures de l’opposition, avait exprimé son désaccord concernant un éventuel troisième mandat du Président TOUADERA, jugeant cela contraire à l’esprit démocratique et susceptible de fragiliser les institutions. Cette prise de position a déclenché une réponse virulente du Front Républicain, qui accuse l’opposition de chercher à diviser le pays pour des intérêts personnels. À quelques mois des législatives et présidentielles de 2025, la tension politique en Centrafrique monte progressivement. Si le Front Républicain appelle à la paix et au respect des institutions, l’opposition continue de contester la légitimité d’un troisième mandat du Président TOUADERA, ouvrant la voie à un débat national qui pourrait structurer la scène politique des mois à venir.