0 4 minutes 3 mois

La situation décrite entre les populations de Mélé et de Ndâ dans la Vakaga met en lumière des tensions communautaires issues des décisions administratives controversées. Ce conflit naît principalement d’un découpage administratif effectué par le gouvernement centrafricain, qui semble avoir suscité un mécontentement profond au sein des deux communautés.

Le gouvernement a proposé que Sikekédé soit établi comme chef-lieu de la sous-préfecture, une initiative qui, bien que soutenue par les populations des deux localités, a été contrecarrée par la diffusion d’informations sur une fusion envisagée entre Wavoulou et Ndâ. Cette initiative, perçue comme une ingérence, a provoqué une opposition vive chez les habitants de Mélé, qui ne se sentent pas représentés dans cette démarche.

Les tensions se sont intensifiées à la suite de l’arrestation du chef de groupe de Mélé, Adoum Younouss, et de deux autres membres de la communauté. Ces derniers ont été accusés d’avoir accepté une décision qui ne correspondait pas aux intérêts de leur village. Cette situation a mis en évidence des manœuvres suspectes, notamment des allégations de corruption concernant l’adjoint au maire de Ndâ, accusé d’avoir tenté de manipuler les sentiments de la population à travers l’utilisation de faux documents.

Les accusations portées par des habitants de Mélé suggèrent qu’il existe un réseau de manipulation derrière les décisions administratives, impliquant des acteurs de Ndâ. Cela a provoqué un appel à l’intervention du Président Faustin Archange Touadéra pour garantir la justice et l’équité dans ce processus.

Il est crucial que les autorités centrafricaines prennent des mesures proactives pour désamorcer cette situation avant qu’elle ne conduise à des conflits ouverts. L’approche doit être fondée sur le respect des droits et des volontés des communautés locales, tout en favorisant des solutions pacifiques pour un avenir stable pour tous les acteurs impliqués.

A en croire une source locale, la population de Mélé est d’accord avec la création de la commune Wavoulou comme chef-lieu de Nda et la Sous-préfecture de Sekikede aves des villages de Mélé, Nda et Aïfa.

Elle proteste contre l’installation de la commune d’Aïfa. Puisque selon cette même population, Mélé, Aïfa et Nda sont des villages trouvant sur un même territoire.

Comment dans le même village on peut avoir deux communes ?  S’interroge notre source.

Ces deux villages (Nda  et Aïfa) sont sur la terre du village  Mélé. Si Aïfa a une commune et NDA a aussi une autre commune, c’est pour dire que Mélé est en train d’être dépourvu de sa patrimoine a poursuivi notre source.  Donc Mélé, Nda et  Aïfa doivent être toujours ensemble dans une même commune et même sous-préfecture. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *