
Le Parc national de Mbaéré-Bodingué (PNMB), situé dans le sud-ouest de la République centrafricaine, franchi sa consolidation pour une gestion durable. Ce vendredi 19 septembre 25, un atelier national de validation du Plan de gestion et du Plan d’affaires du parc et de ses zones périphériques s’est tenu à Bangui, réunissant près de 50 partici-pants. Parmi eux figuraient des représentants des ministères concernés, de la société civile, des peuples autochtones, ainsi que des partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale, le WWF, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le programme REDD+.
L ’atelier avait pour objectif principal de valider les documents stratégiques qui guideront la gestion et le développement du PNMB, tout en formulant des recommandations pour la mobilisation des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre du plan de gestion.
Le ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, Flavien Mbatta, a ouvert les travaux en rappelant l’importance capitale de ce parc pour la préservation de la biodiversité nationale : « Cet atelier est une étape cruciale dans la mise en œuvre de notre stratégie de gestion durable des aires protégées. Il témoigne de notre engagement à préserver notre patrimoine naturel tout en favorisant un développement économique inclusif », a déclaré le ministre. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différents acteurs, de mobiliser les ressources nécessaires et d’assurer un suivi rigoureux des actions prévues.
Pour le ministre Mbatta, le PNMB ne se limite pas à une simple aire protégée : il constitue un écosystème stratégique, abritant des espèces menacées et contribuant à la régulation des ressources naturelles locales. Il a souligné que la réussite de sa gestion dépendrait largement de l’implication des communautés locales et des partenaires internationaux, ainsi que de l’engagement durable de toutes les parties prenantes.
Dans le même esprit, Laurent Magloire SOME, représentant pays du WWF, a encouragé les participants à un travail de fond pour assurer la préservation de la biodiversité : « La protection des écosystèmes et la sauvegarde de la faune et de la flore nécessitent une coopération constante, des actions concrètes sur le terrain et un engagement collectif à long terme », a-t-il affirmé. Il a salué les efforts du gouvernement centrafricain pour renforcer le cadre institutionnel et stratégique des aires protégées, tout en insistant sur l’importance de l’appui technique et financier des partenaires internationaux.
L’atelier a également offert une plateforme d’échange entre les différents acteurs pour identifier les défis et proposer des solutions concrètes à la mise en œuvre du plan de gestion et du plan d’affaires du PNMB. Les discussions ont porté sur la mobilisation des ressources, le renforcement des capacités locales, la sensibilisation des communautés et la planification de projets générateurs de revenus compatibles avec la conservation.
Le PNMB, avec ses zones périphériques, représente un patrimoine naturel exceptionnel en République centrafricaine. Sa gestion efficace est cruciale non seulement pour la conservation de la biodiversité, mais aussi pour le développement socio-économique des communautés locales, en offrant des opportunités d’écotourisme, de gestion durable des ressources forestières et de renforcement des moyens de subsistance.
À l’issue de l’atelier, les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des documents validés et ont réaffirmé leur engagement à travailler de manière coordonnée pour la mise en œuvre des plans. Le ministre Flavien Mbatta a conclu les travaux en réitérant l’engagement de son ministère à poursuivre les actions entreprises, en collaboration avec tous les partenaires, pour assurer la pérennité des écosystèmes du pays et promouvoir un développement durable harmonieux.
Cette validation constitue ainsi un jalon majeur dans la politique nationale de conservation et marque un tournant important pour la protection du patrimoine naturel centrafricain.