Alors que la Centrafrique célèbre la Journée internationale de la douane, l’accent est mis sur la transformation de cette institution stratégique pour répondre aux attentes du 21ᵉ siècle. Sous le thème « Une douane qui concrétise ses engagements en matière d’efficacité, de sécurité et de prospérité », cette célébration a mis en lumière les ambitions et les défis d’une administration en pleine mutation.
La modernisation des régimes douaniers est au cœur des priorités. Il s’agit d’intégrer des technologies axées sur la sécurisation des données et de simplifier les processus commerciaux. À travers cette approche, la douane vise à optimiser la collecte des recettes et à fluidifier les échanges transfrontaliers, un facteur essentiel pour une croissance économique durable.
Dans un contexte marqué par la criminalité transnationale, la sécurisation de la chaîne logistique est une priorité absolue : « La lutte contre le blanchiment d’argent et le contrôle strict des flux de marchandises sont présentés comme des leviers majeurs pour garantir la stabilité économique et sociale du pays. » indique le ministre des finances Herve Ndoba dans son discours.
La douane centrafricaine s’engage à promouvoir l’innovation et à encourager l’esprit entrepreneurial : « À travers l’élaboration de politiques adaptées et la valorisation des bonnes pratiques, elle ambitionne de devenir un acteur clé de la gestion des ressources nationales, c’est cet objectif que nous cessions de poursuivre nuit et jour. » martèle le Directeur General de la douane centrafricaine.
« Un objectif ambitieux pour 2025 »
Avec une prévision de 72,51 milliards de FCFA de recettes douanières, la barre est placée haut pour cette année : « Ce chiffre dépasse de loin les 62 milliards enregistrés en 2024. Et cet objectif est à la fois audacieux et réalisable, à condition que les douaniers respectent scrupuleusement l’éthique et la déontologie qui encadrent leur métier. » Selon le ministre des Finances, Hervé Ndoba
Lors de la cérémonie, des douaniers ont été décorés pour leur travail remarquable. Le Directeur général des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) a néanmoins rappelé que ces distinctions impliquent un sens accru des responsabilités : « Porter des galons, c’est incarner le respect, la discipline et l’exemplarité ».
Pour relever les défis complexes d’une économie en mutation, la douane centrafricaine s’appuie sur la formation et l’innovation. L’intégration des sciences de données et la mise en œuvre de formations à distance pour les douaniers illustrent cette volonté de modernisation.
La douane centrafricaine se positionne comme un acteur clé de la transformation économique et sécuritaire du pays. Les engagements pris lors de cette célébration traduisent une volonté affirmée de relever les défis du présent tout en se projetant vers un avenir prospère.
