
Le paysage centrafricain offre aujourd’hui toutes les possibilités de faire quelque chose, surtout un petit métier. . Avec les Intégrations en masse des Fonctionnaires dans les différents services de l’Etat, la Police, la Gendarmerie, les FACA, ouvrent la porte à de nombreuses filles et nombreux fils du pays. A moins que l’on n’en veuille point. Mais peut-on affirmer que chacun est capable de réaliser ce pourquoi il est appelé à faire ?
Attention ! Celui-ci est capable de faire ceci, celui-là est capable de faire cela. Parfois, il y a des concitoyens qui ne valent absolument rien, mais guidés par la force des hommes, embrassent ceci ou cela. Libre à eux. Le mal cependant, réside dans le fait où ne sachant rien, on fait du tout et sachant tout on fait ce qui est trop maladroit ou regrettable. N’est-ce pas que dans le corps du journalisme, on compte trop de bras cassés ? Vérifions voir un peu dans la Police, la Gendarmerie et les FACA.
Bien d’hommes du papier en Centrafrique de l’heure, sont de la pire espèce de ce genre. Et ne voilà-t-il pas que les nombreux quotidiens de la capitale ont maille à gagner avec les services de renseignement ayant ainsi leur tête dans les chaudes prisons ? Cela s’avère possible par le fait que le compatriote qui a touché à la plume et qui entre à la Police, la Gendarmerie, la FACA, est disposé à vendre la mèche. Vu que les citoyens en uniforme ont la langue aisée pour « vendre » et se faire des galons. Il ne va pas sans dire que les différents postes à la portée du Centrafricain, peut comporter une hache pour son ennemi ou adversaire du lendemain. Pourvu qu’avec 100.000 ou 150.000 francs CFA, il ait une situation de gain mensuel.
C’est pourquoi, l’on se demande si nous sommes à même de faire l’impossible pour sauver le frère de son sang ? Car l’argent que nous aimons et admirons follement, nous met tous en déroute. Ce pèze s’impose en un dieu dont la tête est si petite mais l’effet au contraire, immensément énorme et grotesque.
Voyons qui fait quoi. Aussi, le malheur des uns ne fera point le bonheur des autres mécréants.