
L’Association des animateurs radio centrafricains pour les droits de l’homme et la lutte contre la désinformation a organisé ce jeudi 21 mars 2025, un atelier de sensibilisation à l’intention des professionnels des médias audiovisuels. Soutenu par la MINUSCA, cet événement visait à renforcer la compréhension du mandat de la mission onusienne en Centrafrique et à lutter contre la désinformation.
L’atelier a réuni animateurs radio, producteurs et journalistes audiovisuels afin de leur permettre d’acquérir des connaissances précises sur le rôle et les missions de la MINUSCA, définis par la résolution 2759 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 14 novembre 2024. Trois intervenants spécialisés ont été conviés pour discuter des enjeux liés aux droits de l’homme et aux défis éthiques auxquels font face les professionnels des médias.
Guy Karema, chef de la cellule de communication publique et stratégique de la MINUSCA, a souligné l’importance d’une meilleure information du public : « Les animateurs radio et journalistes sont en contact direct avec la population. Il est crucial qu’ils comprennent le mandat de la MINUSCA et puissent l’expliquer clairement. Beaucoup s’interrogent sur le rôle de la mission en Centrafrique. En passant par les professionnels des médias, nous pouvons améliorer la sensibilisation. »
Un mandat structuré en trois axes
Le mandat de la MINUSCA, selon la résolution 2759, s’articule autour de trois grandes catégories de tâches : Les tâches prioritaires (protection des civils, soutien à l’extension de l’autorité de l’État et au maintien de l’ordre), appui au processus de paix et mise en œuvre du cessez-le-feu, facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire, protection du personnel et des biens des Nations Unies.
À l’issue de la formation, les participants ont exprimé leur engagement à mieux relayer les informations sur les actions de la MINUSCA, tout en respectant l’éthique et la déontologie journalistique.
Cet atelier a permis de renforcer la collaboration entre la MINUSCA et les médias locaux pour une meilleure information du public. Désormais mieux outillés, les animateurs et journalistes pourront contribuer activement à la lutte contre la désinformation et à la promotion des droits de l’homme en République centrafricaine.