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Les rues de Bangui, au jour le jour, sont remplies de jeunes filles et femmes qui vont et viennent partout dans la ville. Tu les verras la tête pleine de grosses assiettes contenant tout sur la cuisine ou autres produits à vendre. Mais d’où sortent ces milliers de femelles qui tiennent donné à manger à tout le monde ?

Vivre en ces temps-ci est plus que difficile. Et voir filles et femmes se bagarrer dans les rues, routes et boulevards pour étaler bananes, chicouangues, padis, maïs et que citer encore, dépasse la compréhension du travailleur centrafricain.

La plupart de ces femelles, à ce qui se raconte, provient des élèves qui ont abandonné les cours par incapacité intellectuelle ou  poussé par la grossesse non désirée à fuir ces cours. Et ne trouvant rien à faire vu que la vie est extrêmement difficile, elles s’orientent là où tout le monde peut trouver son petit compte : Le commerce.

Peut-être qu’avec les Européens il faut passer par une Académie de commerce pour en être opérateur, l’Afrique voit tout avec un autre œil. Laissons-nous guider par les génies créateurs, et nous réussirons à nous nourrir, nourrir ceux qui nous sont proches et penser aux autres. Il en est ainsi dans les villes africaines où le marché du travail est la mer à boire. Car y entrent ceux qui n’en peuvent pas. C’est pourquoi, il est plus urgent de créer soi-même le boulot qui,  à la longue, entraînera des milliers de personnel. Cela veut dire que l’Afrique qui ne crée pas pour l’l’heure, aura son heure glorieuse de vibrant concepteur.

Nous attirons l’attention de la communauté humaine de ne pas négliger ces filles et femmes qui souffrent pour leur petit pain aujourd’hui, car demain sera leur apogée de faire bouger les siècles. C’est du désordre à l’heure qui sonne, mais le lendemain, ce ne sera pas la même chose. Respectons-les dans leur « Bureau » et demain nous serons bénis par leur enthousiasme créateur.

Cela va dans le sens des citoyens qui pensent que l’on ne réussit pas seulement par le « mbéti ». Par autre voie l’on s’ouvre la vue FINANCIEREMENT.

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