
Le 5ᵉ arrondissement de Bangui a vibré ce matin au rythme d’un rassemblement de soutien au président Faustin Archange Touadéra. Organisé par le Mouvement de soutien au Président (MS-FAT), l’événement a réuni des centaines de citoyens, dont des jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap, venus réclamer la candidature du chef de l’État pour l’élection présidentielle de décembre 2025.
Les manifestants brandissaient des pancartes aux slogans évocateurs : « 100% Touadéra 2025″, « Le champion de la 7ᵉ République », ou encore « Touadéra doit rester » ». À travers cette mobilisation, les habitants du 5ᵉ arrondissement ont voulu exprimer leur attachement au président et leur souhait de le voir briguer un nouveau mandat.
En réponse à cet appel, plusieurs membres du gouvernement étaient présents pour recevoir un mémorandum détaillant les revendications des manifestants. Parmi eux, le ministre de la Santé, Pierre Samse, le ministre de l’Administration du territoire, Bruno Yapandé, et le coordonnateur national des associations de soutien, le sultan Sani Yalo.
« Un engagement fort des autorités locales »
Lors de son intervention, le maire du 5ᵉ arrondissement, Alain Yemo, a affirmé que son arrondissement : « compte 27 quartiers et une population de 252 000 habitants, prêts à soutenir le président à 99 % lors du scrutin de 2025 »
De son côté, Sani Yalo a salué la mobilisation et souligné que : « ce que le peuple veut, c’est aussi ce que Dieu veut. Et a rassuré que cette demande serait transmise au président de la République. Il en a profité pour encourager la jeunesse centrafricaine à s’impliquer activement dans la vie politique du pays. »
Si ce mouvement de soutien témoigne d’une forte adhésion populaire, la question de la candidature de Faustin Archange Touadéra en 2025 reste en suspens. Alors que la Constitution centrafricaine limitait initialement les mandats présidentiels, les récentes réformes institutionnelles ont ouvert la voie à un éventuel troisième mandat.
Le président Touadéra, qui ne s’est pas encore exprimé sur ses intentions, fera-t-il le choix de répondre favorablement à cet appel du peuple ? L’avenir politique de la République centrafricaine reste à suivre de près.