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Bien de gratte-papiers ont brillé dans leurs écrits par des principes de la vie des premiers hommes de ce pays. D’aucuns ont parlé de par les documentations qui leur tombaient sous la main. Les AZANDE, en ce qui concerne leur origine, nous pouvons à la imite savoir. Un peuple qui vit avec une organisation administrative particulière.
 Un roi constituait le sommet de la haute hiérarchie du pouvoir.

Un honneur remarquable lui était dû, ce qui signifiait que du haut au bas de l’échelle sociale, chaque pas de la vie ne pouvait se passer sans l’avoir invoqué.

Lui et son entourage faisait l’objet de bienveillance sans borne. Cela veut bien dire que l’on ne venait pas là sans qualité notoire. Un tel gouvernement n’était pas assis pour les beaux yeux de ceux qu’il poussait quelque part. C’est pourquoi le règne n’était pas pour les vaches maigres.

La direction du pouvoir

Bien de nos lecteurs ou alors les amoureux d’Afrique en Plus qui ont appris à lire auront lu Mongou d’Etienne GOYEMIDE. Ils ne seront pas étonnés que le jeune chef du village de LIMANGUIAYA, bien que novice, n’agissait pas seul. Pour et en tout, il ne manquait pas de faire appel à ceux qui savaient et savent encore, les « BAKOUMBA », pouvant l’aider à bien réfléchir.

Tant ces derniers ont vu le jour avant lui, ils sont à même de lui souffler le Bien et le Mal. Une telle manière de voir sous-entend, que ce groupe ethnique est bien structuré.

Le chef n’est pas que chef, mais il œuvre avec les parents, les amis, les connaissances, en un mot, il n’est qu’une porte que l’on ouvre pour entrer.

Le dos au passé

Mongou n’a pas travaillé tout seul. Le patriarcat lui a toujours guidé dans sa démarche de Chef de village. Et jusque-là, le ZANDE, même à Bangui,  continue avec ce rythme qui lui est collé comme une cicatrice.

Cela pourra attirer l’attention des autres pour se méfier d’eux tant ne présentent-ils pas une facette louche ?

Les ZANDE de la capitale gardent encore un trait fin avec le village. Ne voyez-vous pas que nos concitoyens restent attachés à leur patrie de par le chant funèbre qu’ils exécutent devant un corps en repos ?

Les AZANDE sont un groupe ethnique à respecter comme tous les autres en République centrafricaine. Le peu de confiance que nous manquerons envers eux, fera le malheur du pays vu qu’ils ont des hommes en armes de nos jours.

C’est alors que nous ne pouvons rien si nous leur accordons la volonté de faire ce que nous rejetons.

« L’on ne peut que récolter ce que nous aurons semé ».

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