
En suivant les radios de tout bord, des messages forts captent notre attention. Les grands, beaux et implacables débats dressent nos têtes car il y a lieu de faire bien attention. Sur les ondes, on va de l’Economie à la Politique, du Développement à la Culture, de la Justice à la Santé. Bien sûr, quelque chose appelle notre appréciation : l’Education.
Comme on le dit tout le temps, « il n’y a pas de Développement sans la Paix ». Autant, paraphrasons-nous, ou disons brièvement, il n-y a pas de Développement sans l-Education. Bien de concitoyens sont foncièrement convaincus, que tous nos premiers intellectuels, quel que soit le niveau qu’ils ont eu à cette époque-là, leur a donné de l’aile.
Les rares Nègres d’antan, ont fait voir que l’école du Blanc avait son utilité, son efficacité et son rayonnement. Le colonisateur a donné ce qu’il pouvait laisser aux colonisés. Et ceux-ci ont tout de suite sauté sur l’occasion pour pousser au loin ce que l’on leur laissait.
Ne voyons-nous pas aujourd’hui les fruits que les anciens ont laissés à leur progéniture ? Car, ce que les Occidentaux nous ont abandonné avant de partir, bien que ce soit fait par eux-mêmes, nous l’avons accepté. Car peu de vérité paraissaient dedans.
Comment mentir en leurs noms ? Mais, avec leur semblant d’indépendance qu’ils nous accordaient ces moments-là, nous prenions tout pour leur relancer ces jours-ci. Vu que chez eux et chez nous également, nous devions faire le jeu. L’indépendance étant à nous, leur vérité d’alors devenait la nôtre. On attendait bien un jour leur en faire voir la couleur.
L’Education devenait notre chose à nous parce que, considérée comme un fruit à ne pas toucher en désordre, mais en prendre le bon soin. Malheur aux hommes libres qui n’en font pas un BIEN en ces instants-ci !