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Les bâtisseurs des villes centrafricaines auront mal réfléchis en début de la création de Bangui. Ou alors,  l’idée ne vint point que cette ville allât devenir un jour la capitale d’une République. Car, toutes les bévues du monde se remarquent en ces instants-ci par l’usage de notre manière d’user des tronçons. Un abus ou bien  une impolitesse majeure gagne presque tous les usagers des rues, avenues, boulevards qui rendent notre environnement vivable et moderne. 
 En regardant les pays voisins, l’on se rend compte que les façonneurs des cités avaient su que les grands points devaient être autrement parce que chaque ensemble avait à devenir ce qu’il sera dans l’avenir. Seulement, dans ce pays qui est le nôtre, tout devient gauche, puisque les conducteurs des bagnoles sont parfois mal formés. Mal formés, quand dans les passages en ville, une belle voiture se plante en pleine rue sans savoir que d’autres véhicules sont nombreux et veulent aller à gauche et à droite.

Cela veut dire que les autres citoyens ont le droit de circuler librement, de s’arrêter où ils veulent, de passer sans inconvénient. Il est bien dommage que les voitures de renom s’arrêtent en grande chaussée sans penser que l’on n’est pas seul dans la vie mondaine.

Et surtout une capitale comme BANGUI ! Et encore plus, si le chauffeur porte le galon, rien ne lui dit qu’il n’est pas dans son salon. Or, surtout ceux-là sont des Petits Princes partout où ils se trouvent.

Dans la cabine, se plaisent-ils à laisser traînailler leur casquette qui fait savoir à qui appartient l’engin. Ces gens sont obnubilés par leur appartenance sociale, vu qu’ils sont toujours supérieurs à tout et à tous. Et regardant le trophée trônant, le concitoyen tremblera et aura très peur tant ils valent la répression. N’est-ce pas que dans leur milieu, l’on ne cesse de rebattre les oreilles par une belle chanson : « Est-ce que tu me connais» ?

Dans les pays périphériques, les municipalités sont trop bien endoctrinées. Au Tchad par exemple, les véhicules sont parfaitement parqués.  Les responsables de circulation organisent au profit de tous les passages dans les villes diverses.  Les voitures hors d’usage et bousillés sont empilées quelque part mais non parqués dans les voies de passage comme en RCA. N’est-ce pas de la bonne démocratie que la population évolue dans un milieu particulièrement acceptable ?

Ces maladresses sont encore vivantes en République centrafricaine alors que plus de mille structures de l’Etat sont mises en place pour veiller à ces désobligeants manquements.

Manque-t-on de faire des séances de  renforcements de capacités pour remédier à ces désordres nationaux ?

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