
Toutes les multiples difficultés de tous ordres que rencontre la République centrafricaine, laisse cette convenable engeance de les régler comme endormie. L’on ne sait pas si cette structure a été mise en place pour parer à bien de choses ou alors, elle ne sert que de marchepied.
Tant qu’elles soient les entraves que l’on veut poser à l’équipe dirigeante en place le Conseil National de la Médiation maintient un silence révoltant. Si on essaie de voir les problèmes politiques que gère le pays, il y a lieu de se casser le cou, les tueries entre A Zande Ani Kpigbe à Zemio ne sont que les derniers cas que l’on peut citer.
Vu qu’un régime dirigeant est mise en place, automatiquement, son opposition se met en place et ne sommeille nullement pour rassembler les divers dérapages des tenants de la chose publique.
Ainsi, si on les recensait, ils seraient des tonnes parce que tout ce que fait le gouvernement est plus que critiquable sinon inefficace.
La dernière bavure des FACA qui ont farouchement matraqué des citoyennes et des hommes, fait la UNE des incapacités de la Médiation en RCA. Quelle absurdité que de signer un texte qui ne donne pas un coup de main solide au signataire ? La Médiation existe ?
Le HAUT-MBOMOU ou le silence de la mort.
Aujourd’hui, avec les évènements du Haut Mbomou qui semblent faire peur à la population, partout ailleurs, un silence règne.
Cela est compréhensible, c’est vrai, on chercherait à voir ce qui a généré la situation, vu que tout n’est pas clair. Mais pas en tout cas la Médiation qui lève le doigt même quand il ne le faut pas. Elle parle en et pour tout.
Tristement, les choses ont l’air d’aller vers le pire, mais aucune voix ne s’élève pour mettre la Nation à l’aise. Une telle faiblesse de ceux-là qui règnent poussera jusque à quand la manière que l’on tire sur l’alarme s’il y a lieu de prendre des précautions ? Le dernier habitant comprendra difficilement, que seulement pour les armes non remises à qui de droit, cela puisse constituer un cas d‘opposition qui met tout un chacun sur le point de départ. FACA contre FACA.
L’insubordination des gouvernants
Il faut de ce fait agir dans le bon sens de régler les problèmes à temps.
C’est un problème qui semble tout à fait confus. Et certainement dans cette perspective, le Conseil de Médiation ouvre le bal avant que les autres n’entrent sur la piste de danse. Seulement, s’endormir comme le ministre PIRI dont la lumière et l’eau font défaut partout, fait croire à une insubordination voilée, même de la part de ce PAN d’hier qui brille aujourd’hui, dans un silence absolu et coupable.
Nous oserons croire à un discours qui laisse les gens dans la PAIX véritable, que de jouer à la marionnette dont les comportements créent le pire évènement triste et abominable.
Agissons donc vite et les problèmes de la Nation ne traverseront point les limites de la surface du territoire. Tant…
Ce pays revient de très loin. Malgré cette sauvage brutalité que nous avons vécue, le Conseil de Médiation doit savoir qu’il n’y a pas un sans deux.
C’est dans cette logique que la Médiation, instituée par un décret présidentiel, mette tout en œuvre et le calme naturel habite les esprits, devant vivre comme en nos ancêtres Adam et Eve en Eden !