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Les quartiers de la capitale, non seulement ils grandissent, mais encore, voit-on des habitations fleurir comme des champignons qui poussent. Les femmes sont des multitudes, les enfants, n’en parlons pas quant aux hommes, le nombre s’agrandit  comme les fleurs du jardin. Alors, les marchés dans tout ce tralala ?

Et oui, nous avons remarqué qu’après les deux Grandes Guerres, les villes européennes ont rapidement fait leur plein. Tout le monde, vivant dans la zone rurale, a compris qu’il ne servait à rien de continuer à souffrir dans la brousse. Il était sérieux de venir se cramponner dans la capitale ou quelconque ville pour mieux respirer l’air du modernisme. Les femmes, les enfants et les hommes ont tous fait chorus pour regagner le grand centre commercial et mener la petite vie.

Alors Bangui, notre capitale, fait le plein de sa sardine qui remplit son ventre de mille poissons. Mais pour manger que doit-on faire ? Il faut savoir vivre, mais comment ? Aujourd’hui dans la capitale, ne rien faire est l’affaire du gros nigaud. Vu que tout est à Bangui, et rester les mains croisées sur la tête, signifie que le temps n’a qu’à passer. Le temps passe et tu t’attends à mourir. Pour sûr. Parce qu’il ne sert à rien de ne pas travailler quand il le faut.

Actuellement, tout le monde crée. La femme crée ce qui la fera vivre, elle et les siens. L’homme crée ce dont il a besoin. L’enfant, c’est-à-dire la fillette ou le garçon, chacun a sa petite cuvette lui permettant de remplir de sable pour se balader partout ; encore qu’il trouve un vendeur ! Et à longueur de journée, le récipient se désemplit pour sauver le foyer. Voilà comment se fait la vie au quotidien dans la ville que les personnes humaines façonnent.

A l’œil nu, l’on peut apercevoir des travaux çà et là. De la réhabilitation des routes en passant par la construction des immeubles, se faire du travail devient un petit souci si et seulement nous disposons du courage et un mode de gestion strict du peu d’argent qu’on peut récolter. Cela témoigne du développement qui commence à être une réalité dans un pays ou les conditions de vies devenaient déjà compliqué après les évènements tragiques de 2013 – 2014.  

Mais les marchés qui naissent, la municipalité a-t-il l’œil là-dessus ? Histoire d’être compétent et d’avoir l’œil de carnassier. Sinon…

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