
Pas plus tard que ce matin, la grande Eglise ANEB située à la sortie nord de la capitale faisait son culte. Pendant ce temps, des femmes et hommes chrétiens, rassemblés quelque part, priaient. Pourquoi ce regroupement alors que les autres chantaient et glorifiaient Dieu ?
Cela voulait tout simplement dire que la jeunesse qui, matin, midi et soir, pratiquent le sport là, ne tient pas que l’on mette la barricade autour du bâtiment. Parce que, on voit déjà des briques qui sont placées pour prévoir une clôture. Malheureusement, les rares tètes récalcitrantes qui ne peuvent accepter cette manière de protéger la bâtisse, sont venues enlever les bouts de bois y déjà installés. Selon elles, il n’y a pas à mettre quoi que ce soit pour ne pas empêcher le monde de s’y balader comme dans un bar. Déroutés par un tel comportement, des croyants se croyant sérieux et surtout religieux, ont vite fait de se retrouver et demander si cela est possible.
Les protections qui servent aux uns et aux autres de se protéger, ne veulent pas dire que l’on ne veut pas que le monde vit. L’on veille beaucoup plus à se faire de la paix, à ne pas nuire aux volontés dont un grand nombre ne connait pas la nécessité. Et vivre en cachette, permet vraiment de mieux vivre que de faire à tout égard le moindre mal que l’on peut se donner. D’ailleurs ne dit-on pas qu’il faut mieux vivre en cachette ? Car, le mal que l’on se donne le temps de commettre, ne pense-t-on pas que si on l’évitait, la justice n’aurait de peine à se faire pour courir et chercher des fautifs qui veulent le dribler ? Alors, comprenons qu’il ne sert à rien de ne pas vouloir tout placarder mais laisser tout à l’allure des méchants pour commettre un mal sans pareil.
Le malaise, c’est d’empêcher ceux qui œuvrent pour le Tout-Puissant de faire ce qui est leur devoir. Il est misérable par contre de vouloir les en écarter. Ne dit-on pas « à Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César ?’
Comme on le dit par erreur, la jeunesse est ce qu’elle est, évitons de donner dans le panneau cette bêtise de l’esprit. Vu que c’est une étape de la vie que de la courber au contraire jusqu’au dernier degré de la vie humaine.