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Après trois jours d’échanges intenses, de partages d’expériences et de réflexions collectives, la 4e édition de la Cau- serie Éducative a officiellement pris fin ce mercredi 30 juillet 2025 à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à Bangui.

Organisée sous le thème «Jeunesse éduquée et affranchie des stéréotypes de genre », cette initiative portée par Madame Évodie Senekping, en partenariat avec Madame Leslie KETA, promotrice du programme international L’Art d’Être Soie, a réuni plus de 1 000 jeunes filles venues de tous les arrondissements de la capitale.

Cette édition s’est inscrite dans une dynamique de transformation sociale, avec pour ambition de libérer les jeunes filles des carcans sociaux et des stéréotypes de genre. La cérémonie d’ouverture a été présidée par SEM Maxime Balalou, Ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, en présence de plusieurs personnalités de haut rang, dont SEM Marcel Djimassé, Ministre de la Fonction Publique, SEM Bruno Foucher, Ambassadeur de France en République Dominicaine, ainsi que M. Hervé Ghislain Kogboma et M. Yogo, représentants de la BGFI Bank Centrafrique.

« Cette causerie éducative est une réponse structurée, destinée à outiller intellectuellement et émotionnelle- ment les jeunes filles, à leur offrir un espace sécurisé d’expression, à leur donner accès à des savoirs, des métiers, et des modèles inspirants », a déclaré Madame Évodie Senekping lors de la cérémonie d’ouverture.

Un espace d’apprentissage et de valorisation

Tout au long de ces trois journées, des intervenants de divers horizons ont animé des panels sur des thématiques essentielles telles que la résilience, la citoyenneté, l’utilisation des réseaux sociaux, le leadership féminin, et l’accès au droit.

Parmi les interventions marquantes, celle de SEM Maxime Balalou a particulièrement retenu l’attention des participantes. Le ministre a mis en garde contre les dérives liées aux réseaux sociaux tout en soulignant leur potentiel d’outil de développement personnel et professionnel.

De son côté, M. Yogo, Directeur Général de BGFI Bank Centrafrique, a insisté sur les piliers du succès dans le monde professionnel : la discipline, la vision et la résilience. Tandis que Madame Irène Moussa Kembe a captivé son auditoire avec une intervention centrée sur « La femme de droit », un appel à l’émancipation des jeunes filles par la connaissance de leurs droits et leur pleine participation à la vie citoyenne.

Parmi les participantes, Gbenda Aline Merveille, élève en classe de terminale au lycée La Renaissance, témoigne de l’impact de cette expérience : « C’était ma première participation et j’ai été profondément marquée. J’ai aimé les interventions, notamment celles du Ministre Balalou, du DG de BGFI Bank et de Madame Irène Moussa Kembe. J’invite les filles qui sont encore au quartier à ne pas rater cette chance, c’est gratuit et enrichissant. »

Madame Leslie KETA a rappelé que cette initiative ne s’arrêtera pas à Ban- gui. Elle a exprimé sa volonté de porter cette vision jusque dans les zones reculées du pays : « Ailleurs, le savoir se vend. Ici, il est offert gratuitement à la jeunesse centrafricaine. C’est une opportunité précieuse. Je demande aux jeunes filles d’être attentives, de prendre des notes sérieusement pour leur avenir.

Nous irons au-delà de la capitale pour toucher d’autres filles. »

Madame Évodie Senekping a quant à elle souligné la particularité de cette 4e édition, marquée par la présence de nombreux panélistes et l’organisation d’un concours d’excellence, dont les lauréates seront récompensées ce soir lors de la soirée de gala de clôture : « Notre vision est de permettre à chaque fille, peu importe son origine sociale, de croire en elle, de se projeter dans un avenir meilleur et d’avoir accès aux outils de réussite ».

Une jeunesse consciente et responsable en marche

La Causerie Éducative, au-delà d’un événement ponctuel, se veut être un mouvement éducatif national, un tremplin pour la conscientisation d’une génération de jeunes filles prêtes à prendre leur place dans la société. Alors que les rideaux tombent sur cette 4e édition, l’engouement qu’elle a suscité laisse entrevoir un futur pro- metteur pour l’égalité des genres et l’autonomisation des filles en République centrafricaine.

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