
Le samedi d’avant-hier, on accompagnait le pontife à sa dernière demeure d’ici-bas. Le monde entier sans oublier le Centrafrique, tout ce monde, comme de concert, disait ce que chacun ressentait au-dedans de lui. Et fort curieusement, François avait fait une sortie de représentant du Christ chez les chrétiens d’ici. N’est-ce pas en difficultés immenses que ce simple homme passait laisser un message de Paix ?
On se souvient encore comme c’était l’heure du déjeuner de la journée. Le voyage pontifical, comme si le destin avait prévu cela dans son programme, avait mis le monde dans un esprit de grande communion. On pouvait penser que le Centrafrique, pour l’instant du passage du Pape, n’avait qu’une seule religion à savoir le Catholicisme universel. Par conséquent, les filles et fils de la République centrafricaine faisait chorus autour d’un visiteur de taille, l’Eminent représentant du Fils de Dieu qui rendait visite à tous ses créatures. Il n’y avait de place pour que l’on dise, non, moi je ne suis pas prêt pour accueillir et prêter oreille à ce qu’il osera dire. Lui qui vit à des milliers de centaines de kilomètres de chez nous. C’est pourquoi, alors que l’on faisait allusion à une guerre de religion, l’homme qui pense aux plus faibles, a pu dire ce qu’il fallait aux combattants qui se tuaient inlassablement.
Personne n’osait affirmer que l’imminent visiteur du Vatican foulait le sol national parce que mon cas l’endeuillait. Non. Plus personne n’osait bavarder de la sorte vu que celui qui aime le Fils de l’homme se comporte exactement comme Lui. Cela sous-entend qu’il a de la peine pour tout être humain contre lequel on agit maladroitement. C’est pourquoi la voix du monde bat le tambour en clamant : François est un HUMANISTE. Tant aimer Dieu et ne pas aimer les autres, veut dire, hypocrisie.
Les quelques groupes armés qui, en la période où on enterre le Chef De l’Etat du Vatican, désirent signer la paix avec le gouvernement, sont des enfants, s’ils ne mentent pas, ont écouté le beau message du pasteur et le pratiquent en effet. Comment ne pas reconnaitre en ce chrétien, ce baptisé, ce bon élève du catéchisme que LA PAROLE DE DIEU SAUVE ET NON LES ARMES, engins de mort ? Tenons en ferme et à la longue, l’Histoire fera de François, un envoyé du Ciel vers le Centrafrique. Le remplaçant de celui qui n’est plus, quelle que soit sa race, s’il ne viole pas son livre saint et le respecte à merveille, le vaudra en Envoyé du ciel. Mieux vaille la simplicité que la kalachnikov !