
A voir de près, l’Afrique baigne dans le même asservissement de cheminement. A l’Ouest comme au Centre, la démocratie dont tout le monde se réclame, a du plomb dans l’aile. Voyons le Mali, le Burkina Faso, le Niger, pays pilotés par des militaires, tout va dans la même direction. Est-ce par soucis de régner à volonté qui les gouverne ? Ou c’est le pouvoir dont la beauté est immense qui les guide ? Mais que dire de la République centrafricaine ?
Les derniers «évènements qui secouent cette patrie de Boganda, ne laisse personne sans se poser une petite question. Zémio qui va vers quelle destinée ?
Le Directeur de Publication du journal « Le Quotidien de Bangui’ », le phénomène Sayo, ex-rebelle qui se remet en ligne, les prochaines échéances électorales qui avancent, tout cela dérange en Centrafrique. Alors, il y a lieu de se demander pourquoi ne peut-on pas résoudre de telles inquiétudes ? Vu que le dialogue est constitutionnel, qu’est ce qui empêche qu’il soit vivant pour les gouvernants qui planchent ?
Dommage, l’on passe par-dessus cela pour faire régner la peur. La peur qui a une très grande influence parce que, si on recourt à elle, les 623000 km2 seront terriblement balancés.
Et ni femmes, ni hommes encore plus les enfants, la République centrafricaine traversera à jamais un déluge humain. Vivre avec la peur dans le ventre, signifie, ne plus appartenir à sa nation, sa beauté, son économie, son développement, son avenir, etc. En clair, ne plus être comme une nature vivante.
Seulement, il est terrible d’avoir comme stratégie, la peur. Celle-ci sabote les mémoires, les énergies, les visions, et bien de choses encore dont on ne parle pas ici. C’est pourquoi, nous ne voulons pas croire que ceux qui gouvernent notre entité, n’aient point à l’esprit, cette magie de gérer le kodro ti zo koué zo, le Centrafrique. Tant gouverner c’est prévoir, laisse entendre un vieux de la vieille, qui n’aura pas mal vu, plutôt, il aura très bien cerné les contours. Car, la gouvernance de la peur, par la peur et rien que la peur, affaiblit bien d’énergies, et laisse le citoyen sans patrie aucune.
L’Afrique a le sens de faire de son mieux pour mener la lutte qui est la sienne. Elle peut voir faire et ne faire que ce qu’elle voit dans le sens de son bel avenir. La RCA, une puissance qui se dessine pour le lendemain, a grande chance de se battre. Cela lui vaudra et lui garantira un jour plus meilleur que dans le meilleur du monde. La science, le savoir, tous les ingrédients courants, seront à sa guise et donc sa levée de demain, sera au-dessus de son malheur de ce qu’il endure en ces moments-ci.