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Le grand évènement français qui s’est manifesté à Munich le samedi 31 Mai dernier, est la victoire de l’équipe Paris Saint-Germain. La capitale centrafricaine et ses environs partageaient la fête. Filles, femmes, jeunes hommes et hommes, adolescents, tout ce monde a joué comme les onze joueurs français sur le stade allemand.

Les sportifs nationaux ont mouillé leur maillot plus que leurs collègues de la Mère-Patrie. Car les Centrafricains connaissaient l’enjeu de la partie. Il était trop énorme. Et, par conséquent, il fallait y mettre toute la férocité du sport.

En face de nous, les âges des adversaires italiens avaient une avance sur nos athlètes. Trentenaires et plus encore, ils jouaient déjà aux perdants. A quelque 19 ans, nos acteurs sortaient encore de leurs jeunes printemps. Ils ne jouaient pas encore mais ils venaient voir comment on joue au football à l’âge avancé. N’est-ce pas que cette différence de parcours dans la vie allait jouer au pire pour les Italiens et un grand avantage pour nous du pays de MACRON ?

Et donc ce samedi soir, la République centrafricaine tout entière  était aux abois. Allions-nous tenir face à ces Titans d’Italie ? Ils sont forts, braves, musclés, et prêts pour la bataille. Notre jeunesse par contre, apparaît une  faiblesse notoire pour le combat. Seulement, nous sommes au sport. Dans ce cas, on ne discute rien en la circonstance. Le dernier coup de l’arbitre, dira laquelle des deux équipes aura la force la plus visible. Et l’on partit alors.

Notre jeunesse brilla dès le départ de l’enjeu. Jeunesse encore, leste de surcroît, les petits de l’entraîneur français donnèrent le meilleur d’eux-mêmes. Leur finesse et leur habileté gouvernèrent to de go la partie. Et le sportif public allemand, les Français en forte masse, les Italiens en pleine sardine, toute la foule en furie explosa d’allégresse. Très tôt en début de match, un premier but.

Et cela va se jouer jusqu’à la fin de la rencontre. Pour une finale européenne, 5 buts à O. La première coupe fut ravie par Marseille et la seconde par Paris Saint-Germain.

Le score que nous apprécions hautement, fait dire que la RCA ne peut pas se tromper en partageant la joie de la France. Nous pataugeons en nos débuts, mais l’heure vient où le Centrafrique brillera comme certains des Etats de l’Afrique, d’Europe, de l’Amérique, de l’Asie faisant trôner leurs trophées.

Rien ne sert d’applaudir vu que nos équipes nationales font des exploits de temps à autres. Attendons notre jour et nous serons dans la pure jouissance comme les supporters de la Mère- France.

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