
La République Centrafricaine connait depuis un certain temps des guerres de concurrence orchestrées par des certaines personnes mal intentionnées. Ce groupe de personnes, pour soigner leurs images auprès de l’homme fort du pays, ternissent l’image de leurs pairs. Ce qui semble injuste.
Il est certain qu’en politique, tous les coups sont permis. Mais ce combat doit se faire dans les règles de l’art. Malheureusement, depuis une certains temps, l’envie du pouvoir, de l’intérêt personnel, et du gain facile semblent devenir un principe pour certains centrafricains non avertis. Est-ce c’est la politique de diviser pour mieux régner ?
Dans ce pays de Zo Kwé Zo, rien ne se gagne par hasard de nos jours. Pour des éclairés, on dit souvent l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Logiquement en Centrafrique, les personnes mal intentionnées sont toujours prêts à sacrifier leurs proches pour ainsi atteindre leurs objectifs ou parfois il faut qu’ils fassent de sales boulots pour accéder à un poste juteux. Ce qui semble être très malsain.
Des stratégies malsaines
Depuis la mise en place du premier gouvernement sous le régime actuel, des nouvelles stratégies sont mises en place pour sauter des têtes qui déplaisent aux proches du pouvoir.
Ainsi, des manifestations en grand pompe sont organisées à l’entrée de certaines institutions et ministères de la place. Juste pour ternir l’image des responsables et justifier qu’ils sont incompétents.
Vraiment, un véritable paradoxe pour des bourreaux qui se transforment en victimes.
Aujourd’hui, l’intérêt personnel divise au sein du Mouvement Cœur Uni, voir du gouvernement où de fois certaines têtes sont mises en gage. De ce fait, l’idéal est de se transformer en béni oui-oui. En cas de contestation ou de contradiction d’idée, ceux qui, hier, étaient considérés comme des héros, se sont vu reléguer au second rang ou sont portés finalement disparus sur la scène politique.
Le comble est que les réseaux sociaux sont remplis d’articles d’apologie des autorités actuelles. Alors que dès l’élection de l’homme fort actuel, des communiqués étaient diffusés interdisant de faire son éloge ou moins encore d’inscrire son effigie sur des pagnes et des tee-shirts ou d’afficher sa photo sur des places publiques.
Aujourd’hui, on assiste à de véritables paradoxes où pour être élever à la dignité, il faut chanter, mobiliser des centrafricains à sa gloire. Ha la politique, quand elle nous tient !
Importance d’un audit suite aux cas de multiples détournements
La gestion équitable des biens de l’Etat a toujours posé problème depuis des décennies dans ce pays de Boganda. Des chefs des départements et responsables des projets sont accusés ces derniers temps de détournements de fonds et deniers publics.
Alors que la République Centrafricaine, un Etat qui vient de loin, devait profiter des projets pour se hisser parmi les pays en voie de développement.
Malheureusement, certains projets de développement sont confiés à des bras casés n’atteignent jamais de résultats escomptés.
D’autres profitent de leur rang où relation avec le président pour s’enrichir sur le dos de l’Etat.
Encore grave que ce qui est à la mode actuellement en Centrafrique c’est la construction des immeubles R+ dont tout le monde rêve.
Des gens qui hier, certains centrafricains lambda connaissent leur situation sociale, profitent de ce qui revient de droit à l’Etat centrafricain et au peuple sans aucun remords.
Juste parce qu’il n’y a jamais eu d’audit des institutions et projets.
Des guerres d’intérêt se font actuellement sur les réseaux sociaux où chacun cherche à tirer le drap de son côté. Quel paradoxe.
De ce fait, le gouvernement a ce devoir :
*de veiller sur son engagement de départ et mettre des hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
*d’appuyer le Haut Conseil de la Communication afin de mettre un terme aux multiples guerres sur les réseaux sociaux.
*d’organiser des audits des projets, institution et départements de ces deux premiers quinquennats.