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La commisération dont la population de notre grande ville fait les frais en ces temps-ci, provient des milliers de macchabées que chaque jour les véhicules trainent dans tous les coins. Bangui, chaque jour,  fait le deuil et chaque groupe national le fait à sa manière. Est-ce que nous mourons tous pour le péché capital commis par nos premiers parents dans le jardin d’Eden ?

Tout le monde reste ébahi quand un corps va au cimetière parce que trop c’est trop. L’on ne sait pas quel Etre implorer parce que toutes les jérémiades ont été déversées. Parce que la femme, l’homme et l’enfant, depuis des siècles et des siècles, ont toujours pleuré. Et cela nous le ferons jusqu’à ce que le Christ revienne sur terre. Mais le nombre de ceux qui meurent et que l’on met sous terre fera-t-il  connaître[Aep1]  une quantité qui permette au Christ de les faire juger ? Bon, vu qu’il est capable de créer toutes choses, des femmes, des hommes et des enfants, il en aura assez suffisamment pour, soit les bénir, soit les maudire selon l’acte posé par chacun. Fort malheureusement, cela ne sera pas aisé  aux uns et aux autres de vivre cette révélation !

Cependant, pleurer un être vraiment cher, coute-t-il encore des pleurs devant remplir un canari ? Il y a de quoi penser un seul instant si l’homme a toute la raison du monde à ne se faire que de soucis.  Alors qu’il a beaucoup de raisons pour lesquelles il doit vivre. En effet, vivre ne veut pas seulement dire, pleurer ceux qui nous abandonnent vu que la terre n’est pas la seule réalité. Des planètes plus délicates peuvent nous éduquer à ne pas considérer le sol comme la dernière image ou le corps et l’âme peuvent subsister comme le Créateur de tout. Cela veut bien dire que le bâtisseur du ciel et de la terre a tous les horizons autrement, il s’épanouit à l’aise. Et donc, oublions le monde avec la cargaison de ces mouroirs et nageons comme l’Immortel qui s’immortalise au gré de l’Univers.

Vivre est un ART que le simple humain DOIT  accepter. Mourir fait l’horreur de la misère et l’indigence que les Blancs délaissent pour le continent des Noirs.  On ne peut que mourir dans une  République dont la capitale est BANGUI. C’est alors qu’il faut prévoir sa morbide literie définitive pour les innombrables veillées mortuaires dans cette agglomération.

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