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Longtemps considérée comme le grenier économique de la République Centrafricaine, la préfecture de Sangha-Mbaéré a été laissée à l’abandon, oubliée des grandes décisions politiques et du développement national.

Les ressortissants de la Sangha-Mbaéré n’ont eu de cesse de se plaindre du manque de représentation politique forte, capable de porter haut les doléances de la population. Comment expliquer qu’une région aussi stratégique, accueillant de nombreuses entreprises forestières et minières, manque cruellement d’infrastructures de base : écoles, ponts, routes, centres de loisirs pour la jeunesse ?

Les routes du Quatrième Parallèle, tout comme l’axe Baoro-Carnot–Berberati–Nola, deviennent de véritables calvaires pendant la saison sèche, rendant l’accès à cette région pénible et coûteux pour les ressortissants de cette préfecture. Pourtant, cette zone est l’une des plus riches en ressources naturelles : bois précieux, diamants et or et autres.

C’est à cette problématique qu’un fils du terroir, Abdoulaye Pogola, tente d’apporter des réponses concrètes. Directeur général de la société « Dieu est Grand », il ne ménage aucun effort pour faire bouger les lignes dans sa ville natale, Nola.

Rien ne semble freiner ses ambitions, qu’il affirme alignées sur la vision du président Faustin-Archange Touadéra, dont il se revendique comme un fervent soutien dans la Sangha-Mbaéré.

Parmi les actions concrètes : la construction d’une tribune près du terrain de football, pour le grand bonheur de la jeunesse, permettant aux officiels et spectateurs de suivre les matchs dans de meilleures conditions ; la mise en place de ponts pour faciliter les déplacements durant la saison des pluies, offrant ainsi un réel soulagement à la population.

Autant d’initiatives locales qu’il faut saluer et encourager.

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