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Alors qu’à juste trois mois de la présidentielle américaine de Novembre 2024, Joe Biden, l’actuel locataire de la maison blanche s’est rétracté, Kamala Haris, sa vice-présidente, qu’il a d’ailleurs plébiscitée est actuellement soutenue à bout de bras par les « grandes figures » des démocrates. Réussira-t-elle à battre Donald Trump toujours à la tête des sondages pour être, après Barack Obama, la seconde noire à gouverner les Etats-Unis d’Amérique ? Sur les traces de l’ex procureure afro-américaine.

Très attendu par les commentateurs de l’actualité américaine, finalement, c’est ce vendredi 26 Juillet que Barack Obama a apporté officiellement son soutien à Kamala Haris, actuelle vice-présidente des Etats-Unis, désignée candidate par Joe Biden après que ce dernier ait pu renoncer à sa candidature à l’élection présidentielle de Novembre 2024.

« En début de semaine, Michelle et moi avions appelé notre amie Kamala Haris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des Etats-Unis et qu’elle avait tout notre soutien ». Ces quelques phrases du président noir des USA valent leur pesant d’or. Il s’agit en effet d’un soutien très attendu du camp des démocrates à la candidature de l’ex procureure de Californie. Pas si surprenant que cette conversation ait été rapidement relayée sur les réseaux sociaux par l’équipe de campagne de Kamala Haris.

Si l’actuelle vice-présidente des Etats-Unis n’a pas encore été désignée officiellement candidate de son parti, il n’en demeure pas moins que depuis l’annonce du désistement de Joe Biden, les appels à soutien fusent de partout afin d’inciter Mme Kamala à affronter Donald Trump lors des prochaines élections.

« Education, droit à l’avortement, soins de santé accessible pour tous ». Voici quelques thèmes phares sur lesquels se basent Kamala Haris afin de mener sa campagne face à « un » Donal Trump que les sondages donnaient largement en avance en confrontation avec le président sortant des Etats-Unis, Joe Biden.

Après Barack Obama, qui a dirigé les Etats-Unis de 2009 à 2017, Kamala Haris est en effet le premier noir américain à présenter une candidature convaincante afin d’espérer accéder à la maison blanche. Dans un contexte de rejet du projet « trumpiste » par les minorités aux Etats-Unis, « Kamala » aurait-elle la chance de succéder au premier noir américain Barack Obama ? En tout cas, première femme noire et personne d’origine asiatique à accéder à la vice-présidente des Etats-Unis, Mme Kamala est du point de vue de plusieurs analystes, la candidate démocrate la mieux outillée afin de battre Donald Trump lors des prochaines élections. Surtout dans un contexte où le « discours extrémiste » du candidat républicain commencent à agacer les minorités sociales aux Etats-Unis.

D’après plusieurs médias indépendants à Washington, la candidature de Kamala Haris, au-delà des soutiens de son camp, bénéficie surtout d’un vrai plébiscite des différentes couches sociales, en témoignent les faciles levées de fonds en faveur des démocrates ainsi que l’afflux des bénévoles en vue d’une meilleure organisation de la campagne de la candidate.

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