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Dans le nord-est de la République centrafricaine, la MINUSCA renforce son engagement à la fois pour la paix et la protection de l’environnement.

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée ce 5 mai 25 sous le thème : ‹‹ de la lutte contre la pollution plastique ››, la Mission a organisé une formation innovante à Birao, ciblant la transformation des déchets plastiques, avec un accent particulier sur les femmes bénéficiaires du programme de réduction de la violence communautaire (CVR).

Ce programme CVR, déployé dans plusieurs zones à risque, vise à apaiser les tensions et à reconstruire le tissu social dans des communautés fragilisées par des années d’instabilité. En intégrant une formation à la valorisation des plastiques non biodégradables, la MINUSCA offre une double opportunité : lutter contre la pollution plastique tout en favorisant l’autonomie économique des populations locales.

Chaque année, environ 11 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les lacs, fleuves et océans du monde, tandis qu’environ 13 millions de tonnes s’accumulent dans les sols, dégradant les écosystèmes et menaçant la santé humaine. En République centrafricaine, où les infrastructures de gestion des déchets sont limitées, cette pollution a des effets particulièrement visibles.

Parmi les participantes à la formation, Amina, 34 ans, mère de trois enfants, témoigne : « Avant, je jetais les sacs plastiques et bouteilles dans la nature. Grâce à cette formation, j’ai appris à transformer ces déchets en objets utiles que je peux vendre au marché. Cela m’aide à subvenir aux besoins de ma famille tout en protégeant notre environnement. »

Au total, 30 bénéficiaires dont 25 femmes ont suivi cette formation à Birao. Ce programme s’inscrit dans le cadre de  la lutte contre la violence communautaire dans une approche globale de développement durable, en créant des alternatives économiques positives pour des populations souvent marginalisées : « Cette initiative illustre parfaitement notre engagement à appliquer la devise « réduire, réutiliser, recycler » sur le terrain, tout en soutenant la paix et la cohésion sociale.En donnant à ces femmes des compétences concrètes, nous renforçons non seulement leur autonomie, mais aussi la résilience de leurs communautés. », souligne Florence Marchal, porte-parole de la MINUSCA. «

À travers cette démarche, la MINUSCA montre que la protection de l’environnement et la consolidation de la paix sont indissociables pour bâtir un avenir durable en République centrafricaine.

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