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À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la commission Art et Culture de la Paroisse Saint Martyrs de l’Ouganda de Lakouanga a organisé une conférence-débat réunissant les femmes et jeunes filles de la communauté. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser sur les droits des femmes et leur rôle dans la société.

Animée par la Ministre de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Dr Marthe Kirirma, la conférence a débuté par un rappel historique de la Journée du 8 mars. Elle a souligné que cette date commémore le combat des femmes pour leurs droits depuis le début du XXe siècle.

Au cours de son intervention, la Ministre a mis en lumière les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes en République centrafricaine, tout en relevant les défis persistants : « La participation des femmes aux instances de prise de décision est encore insuffisante. À l’Assemblée nationale, nous sommes encore loin du seuil des 35 %, et l’objectif du 50/50 reste un défi », a-t-elle déclaré.

Pour encourager les femmes à s’affirmer, elle a cité des figures emblématiques telles qu’Élisabeth Domicien, première femme à occuper le poste de Premier ministre en Afrique, et Catherine Samba-Panza, ancienne présidente de la transition en RCA.

« Un appel à l’autonomie et à la responsabilité »

Parmi les participantes, Véronique s’est dite satisfaite de cette conférence et a insisté sur l’importance de l’autonomie des femmes : « Nous ne devons pas attendre que tout nous soit offert par les hommes. Il est essentiel que nous soyons indépendantes et responsables », a-t-elle affirmé. Elle a également souligné que la Journée du 8 mars ne devait pas être une occasion de débordements festifs, mais un moment de réflexion et d’engagement.

Le conseiller culturel de la paroisse, Kaêl Sylvain Plipada, a salué cette initiative et annoncé que d’autres activités similaires seront organisées dans le cadre de l’année pastorale : « Nous voulons que cette journée soit un moment d’apprentissage et de prise de conscience. Ce type d’échange doit se poursuivre pour renforcer les acquis et encourager la participation des femmes dans la société », a-t-il affirmé.

Cette conférence-débat marque ainsi une étape importante dans la promotion des droits des femmes au sein de la communauté de Lakwanga, en mettant en avant l’importance de l’éducation et de l’engagement des femmes pour leur émancipation.

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