Le 20 janvier 2025 Donald Trump, ancien président des États-Unis (2017-2021), a été investi en tant que 47e président des États-Unis, succédant ainsi à Joe Biden. Ce retour à la Maison-Blanche, inédit dans l’histoire moderne, peut être perçu comme un nouveau départ pour l’Amérique.
La cérémonie s’est tenue dans la rotonde du Capitole à Washington D.C., un choix justifié par des conditions climatiques hivernales. Devant un parterre de près de 200 000 invités, Donald Trump a prêté serment en posant sa main gauche sur deux bibles : une appartenant à Abraham Lincoln et une autre offerte par sa mère en 1955. Son vice-président, JD Vance, a également prêté serment avec la main sur une bible familiale.
La journée a commencé par un service religieux à l’église St. John’s, un lieu historique situé près de la Maison-Blanche. Les festivités se sont poursuivies avec des prestations musicales, un déjeuner officiel, des défilés et trois bals inauguraux : le bal du commandant en chef, le bal Liberty et le bal Starlight.
« Un discours tourné vers l’avenir »
Dans son discours d’investiture, Donald Trump a promis de « restaurer la grandeur de l’Amérique » et de diriger le pays avec « courage et vigueur ». « Nous entamons une nouvelle ère passionnante de réussite nationale. Une vague de changement balaie le pays, et mon message aux Américains est clair : il est temps d’agir », a-t-il déclaré.
Trump a détaillé ses priorités pour les quatre prochaines années : la relance économique, une politique d’immigration plus stricte, la sécurité énergétique et la réforme du système de santé. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la souveraineté américaine et de réduire les influences étrangères.
Fidèle à son style, Donald Trump a pris des mesures immédiates dès son entrée en fonction. Parmi elles, la signature d’un décret annulant l’interdiction de TikTok aux États-Unis, une décision saluée par les jeunes utilisateurs de la plateforme. D’autres documents concernant l’immigration et l’énergie ont également été signés dans la salle présidentielle.
« Une cérémonie controversée »
Contrairement aux traditions, Trump a convié plusieurs dirigeants étrangers à son investiture, dont la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le président brésilien Jair Bolsonaro. Cependant, des absences notables ont été remarquées, comme celles du président français Emmanuel Macron et des représentants de l’Union européenne.
Le retour de Trump à la Maison-Blanche divise profondément l’opinion publique et suscite des inquiétudes parmi les alliés traditionnels des États-Unis. Le Premier ministre français François Bayrou a exprimé ses craintes : « La politique annoncée par Donald Trump pourrait affaiblir l’Europe face à une Amérique déterminée à asseoir sa domination. »
Les réactions mondiales sont mitigées. Si certains applaudissent le retour de Trump, d’autres affichent leur prudence. Le pape François a appelé à la paix et à la justice sociale, espérant que ce mandat sera « sans place pour la haine ». De son côté, l’Iran a exprimé son souhait de voir une politique plus réaliste et respectueuse des intérêts régionaux.
« Une présidence sous haute tension »
Donald Trump entame son second mandat dans un climat politique tendu. Bien qu’il ait remporté l’élection de novembre 2024, ses détracteurs restent nombreux, et les défis économiques, sociaux et diplomatiques s’annoncent colossaux.
Avec un budget d’environ 200 millions de dollars, cette investiture reflète l’ampleur des ambitions de Donald Trump. Mais il reste à voir si ces promesses seront tenues et si l’Amérique pourra réellement entrer dans une nouvelle ère de prospérité et d’unité.
L’histoire s’écrit désormais sous la présidence du 47e président des États-Unis, un Donald Trump prêt à relever les défis à « une vitesse et une force sans précédent ».