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Le Projet d’Appui au Retour et a la Réintégration en RCA (PARET) a facilité le retour de plus de 40.000 réfugiés centrafricains, qui avaient fui la guerre au Soudan, grâce à un soutien financier du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Un retour annoncé ce lundi 13 janvier 2025 par les responsables du HCR a Birao.

Dès leur retour, ces réfugiés ont reçus un aide, qui varie entre 150.000 FCFA et 250.000 FCFA par famille. Une aide qui est destinée à alléger les difficultés immédiates auxquelles ces ménages font face. Le retour de ces réfugiés survient dans un contexte où le Soudan est également en proie à des conflits violents, incitant ainsi de nombreuses familles à rechercher un refuge dans leur pays d’origine.

« Un soutien nécessaire face à une situation précaire »

Ils sont logés sur le camp de Corsi au centre de Birao, dans la préfecture de la Vakaga une région qui accueille actuellement plus de 100.000 ménages ayant fui la guerre au Soudan. Ces réfugiés, bien qu’ils soient de retour chez eux, font face à des conditions de vie précaires, avec des infrastructures en ruines et des besoins urgents en matière de soins de santé, d’éducation et de logement.

Une aide qui vient à point nommé soulager les besoins de ces derniers : « Cette aide est très importante pour notre survie, mais beaucoup reste à faire », a déclaré l’un des réfugiés. Plus loin, Amina Moctar indique : « Nous avons besoin de plus de soutien, notamment de la part du gouvernement, afin que nous puissions vivre dans de meilleures conditions et reconstruire nos vies »

« Une réponse humanitaire essentielle »

Le projet PARET, mis en place par le HCR, représente un pas vers la reconstruction de ces familles, mais les réfugiés insistent sur la nécessité d’une aide continue. Les autorités locales et internationales doivent intensifier leurs efforts pour garantir une aide à long terme et assurer la stabilité des régions concernées.

Les ONG et les agences humanitaires jouent un rôle crucial dans cette réponse, mais une coordination renforcée avec le gouvernement centrafricain est impérative pour relever les défis économiques et sociaux posés par cette crise.

Le retour des réfugiés centrafricains depuis le Soudan représente un moment charnière dans la gestion de cette crise humanitaire, mais il met également en lumière les lacunes persistantes en matière de soutien au développement et de réintégration des personnes déplacées. Le financement apporté par le Projet PARET et le HCR est un premier pas essentiel, mais il ne suffit pas à garantir une stabilité durable pour ces populations vulnérables. Un engagement à long terme est nécessaire pour permettre à ces familles de reconstruire leur avenir dans la paix et la sécurité.

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