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Alors que l’échéance présidentielle de 2025 approche, la Coalition TOUADERA 2025 a publié un communiqué ce vendredi 10 janvier 2025 dans lequel elle appelle à une nouvelle candidature du Président Faustin Archange Touadéra. S’appuyant sur la Constitution adoptée le 30 août 2023.

Les leaders de la coalition défendent l’idée d’un « premier mandat du septennat », marquant selon eux une rupture avec le système du quinquennat,

Selon Héritier Doneng, coordonnateur du Front Républicain, il s’agit tout d’abord d’un argument constitutionnel qui donne la légitimité au Président Touadera de se présenter pour la première fois sous la 7e République aux échanges. Il précise que cette démarche s’inscrit dans un cadre légal défini par la nouvelle Constitution : ‹‹ la transition du quinquennat au septennat, qui prendra effet début 2026, ouvre la voie à une nouvelle candidature de Touadéra et ce n’est pas un troisième mandat, mais le début d’un nouvel ordre constitutionnel »

Ce positionnement vise à couper court aux accusations d’une prolongation illégitime du pouvoir, souvent évoquées dans d’autres contextes. 

‹‹ Réponse aux critiques de l’opposition ››

La Coalition TOUADERA 2025 a tenu à désamorcer ces critiques en mettant en avant la transparence du processus ayant conduit à l’adoption de la nouvelle Constitution, approuvée par référendum en 2023 : « Cette opposition agit par calcul politique, refusant de reconnaître la volonté du peuple, or la question avait été déjà réglée par le référendum et la promulgation de la nouvelle constitution », rétorque Héritier Doneng. 

Cette annonce s’inscrit dans un climat politique déjà  tendu entre l’opposition et la majorité au pouvoir, où l’enjeu principal reste la stabilité du pays. Pour la coalition, la candidature de Touadéra est synonyme de continuité dans les réformes engagées, tandis que l’opposition appelle à une alternance démocratique pour éviter toute dérive autoritaire. 

‹‹ Quel avenir pour la République centrafricaine ? ››

Les mois à venir s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du pays. Si la coalition au pouvoir se dit confiante quant au soutien populaire, l’opposition mobilise ses forces pour contester ce qu’elle considère comme une tentative de confisquer le pouvoir. 

Le choix des électeurs centrafricains sera déterminant pour l’avenir du pays : assurer la continuité avec Faustin Archange Touadéra ou amorcer un tournant politique. Le débat promet d’être vif jusqu’aux prochaines élections. 

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