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Le crash tragique du vol Bakou-Grozny d’Azerbaïdjan Airlines (AZAL), survenu le 25 décembre près d’Aktau, au Kazakhstan, serait dû à des interférences externes physiques et techniques, selon les premières conclusions. L’incident, ayant coûté la vie à 38 personnes, soulève de nombreuses interrogations sur les circonstances entourant cet accident.

Le crash de l’appareil Embraer 190 de la compagnie Azerbaijan Airlines (AZAL), qui effectuait la liaison Bakou-Grozny, a suscité une onde de choc dans la région. Selon les premières conclusions de l’enquête, l’accident serait dû à des interférences externes, à la fois physiques et techniques, a déclaré la compagnie aérienne vendredi dernier.

‹‹ Les conséquences et réactions ››

Cette tragédie a conduit l’Agence nationale de l’aviation civile d’Azerbaïdjan à suspendre les vols entre Bakou et les aéroports russes à compter du 28 décembre 2024. L’incident, qui a fait 38 morts et 29 blessés parmi les 67 personnes à bord, a déclenché une enquête internationale avec la participation des autorités kazakhes, russes et azerbaïdjanaises, ainsi que de la société Embraer.

Solidarité internationale
Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, a exprimé ses condoléances et remercié son homologue kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, pour les efforts de sauvetage déployés par les équipes kazakhes. Il a également salué le professionnalisme des personnels médicaux qui ont pris en charge les survivants. M. Aliyev a souligné l’élan de solidarité entre les peuples kazakh et azerbaïdjanais face à cette tragédie.

En Turquie, le ministre de la Défense nationale, Yasar Güler, accompagné des hauts gradés de l’armée, a visité l’ambassade d’Azerbaïdjan pour présenter ses condoléances, réaffirmant les liens fraternels entre les deux nations.

‹‹ Crainte d'une crise internationale ››

Un ciel marqué par des tensions
Les autorités russes ont admis que, le jour de l’accident, des drones de combat ukrainiens opéraient dans la région de Grozny, déclenchant l’activation des systèmes de défense antiaérienne. Dmitri Yadrov, directeur de l’agence Rosaviatsia, a précisé que le régime « Tapis », une procédure d’urgence imposant le retrait immédiat des avions, avait été appliqué. Cependant, cette situation exceptionnelle n’avait pas été officiellement communiquée par la Russie avant l’accident.

De plus, les conditions météorologiques défavorables autour de l’aéroport de Grozny auraient empêché l’avion d’atterrir, contraignant le pilote à tenter de rejoindre Aktau. Selon des sources, l’appareil aurait été touché par des éclats externes, renforçant l’hypothèse d’une défaillance liée à l’environnement externe.

Déclarations contradictoires
Certaines rumeurs, évoquant une explosion interne dans la cabine, ont été catégoriquement démenties par un membre d’équipage survivant. Selon Zulfugar Assadov, l’avion a été atteint par un objet extérieur, ce qui corrobore les premières analyses techniques.

Les enquêteurs continuent de collecter les preuves, et des voix appellent à la publication des enregistrements des communications entre les pilotes et les contrôleurs aériens pour mieux comprendre les décisions prises avant l’accident.

e drame met en lumière les défis de la navigation aérienne dans des zones sensibles. Les responsables de l’aviation civile, en collaboration avec les gouvernements concernés, s’efforcent de déterminer les causes exactes de cette tragédie afin de prévenir de futurs accidents.

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