Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, se trouve au cœur d’une controverse. Accusé de comportement sexuel inapproprié par l’une de ses collaboratrices, il a catégoriquement rejeté ces allégations, affirmant qu’il s’agissait d’une campagne de « désinformation » destinée à nuire à sa réputation.
Le 28 octobre 2024, le juriste britannique a pris la parole pour appeler à l’ouverture d’investigations indépendantes, se disant prêt à « coopérer entièrement » afin de faire la lumière sur ces accusations. Quelques semaines plus tard, le 11 novembre 2024, l’Assemblée des États parties (AEP), organe de supervision de la CPI, a annoncé l’ouverture d’une enquête externe visant à examiner les faits reprochés.
Cette affaire intervient dans un contexte où la CPI, souvent critiquée pour son fonctionnement, fait face à des défis cruciaux, notamment dans la gestion de dossiers sensibles sur le plan international. Si Karim Khan affirme sa volonté de défendre son intégrité, l’impact de cette polémique sur la crédibilité de l’institution reste une question centrale.
Affaire à suivre.