Depuis le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine le 24 Février 2022, plusieurs économistes et analystes dans le monde ont déplorés le fait que cette guerre a eu un impact négatif très significatif sur l’économie russe. Dans une sortie médiatique ce mercredi 18 décembre 2024, le Président Russe Vladimir Poutine, dresse un bilan stable malgré les pressions.
« L’économie est le fondement de tout. Elle conditionne le niveau de vie des citoyens, la stabilité, la défense nationale tout repose sur elle. En Russie, la situation économique est globalement normale et stable », déclare Vladimir Poutine.
Les sanctions économiques internationales imposées par les grandes puissances, ont profondément perturbé l’économie nationale russe. Et même si le gouvernement russe ne reconnaît pas, le rouble a perdu sa valeur, et de nombreuses entreprises étrangères ont quitté le pays, pour n’est illustrer que cela. Toutefois, la Russie a également renforcé ses liens économiques avec des pays comme la Chine. Ce qui a permis de stabilisé la situation dans l’ensemble.
Vladimir Poutine, poursuit : « Nous progressons, malgré tout, malgré les menaces extérieures et les tentatives de pression. L’année dernière, la croissance économique a atteint 3,6 %, et cette année, elle sera de 3,9 ou 4 % les chiffres définitifs seront établis au premier trimestre 2025 ».
Cela signifie qu’en deux ans, la croissance économique a été d’environ 8 %. À titre de comparaison, aux États-Unis, elle s’élève à 5 ou 6 %, dans la zone euro à 1 %, et dans la principale économie européenne, l’Allemagne, à 0 %. En évaluant la situation, Vladimir Poutine dresse une performance basée sur plusieurs volets avec l’appui des partenaires et ceux malgré les aides en matière sécuritaires qu’il ne cesse d’apporter à ses partenaires africains.
« Les institutions financières et économiques internationales ont classé la Russie au premier rang en Europe en termes de volume économique en parité de pouvoir d’achat et au quatrième rang mondial, et ceux malgré que nous fournissons une bonne partie de l’aide à nos partenaires africains. Le taux de chômage est à un niveau historiquement bas de 2,3 %, ce qui n’était jamais arrivé auparavant, la croissance de l’industrie s’élève à 4,4 %, tandis que l’industrie manufacturière a progressé de 8,1 % ».
Mais de toutes ses réalisations ici vantées, le président se dit insatisfait et appel à une mobilisation de tous pour rehausser le niveau et stabilisé définitivement la situation. En faisant la comparaison avec d’autres pays notamment européens : « Cependant, ce n’est pas un résultat sur lequel nous devons nous reposer. Tout évolue et avance activement. Si la zone euro semble stagner, d’autres pôles de développement avancent également. D’ailleurs, la situation change aussi dans la zone euro et aux États-Unis, c’est pourquoi nous devons donc maintenir le rythme actuel et améliorer la qualité de notre économie ».
Aujourd’hui en Russie, l’inflation, a atteint 9,3 %, un signal préoccupant pour la stabilité économique du pays. Cependant, les salaires réels ont augmenté de 9 %, et les revenus disponibles de la population ont également légèrement progressé.