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Moins d’un an après la vaste opération de réhabilitation des voix routières dans la capitale Banguissoise, force est de constater la réapparition des trous sur les voies nouvellement réhabilitées. Si cette situation n’est pas sans conséquences sur la vie de la population, il n’en demeure pas moins que la population ne cesse d’exprimer son indignation.

Communément appelés « dou ti kisoro », ces trous sont visibles sur l’avenue de l’indépendance, le croisement 8e et sur plusieurs autres artères de la capitale Centrafricaine nouvellement réhabilités.   Des trous occupent la totalité des voies à certains endroits, rendant difficile la circulation des voitures et des motos. Pour y passer, il faut la technicité et le savoir-faire des conducteurs. « La pluie a vraiment causé la dégradation des routes. Lorsque que nous conduisons, il faut beaucoup de prudence, surtout ici à Fouh, au terrain PATASSE, pire encore sur l’artère qui conduisant à l’hôpital de l’amitié. Les motos sont régulièrement victimes d’accidents de circulation » nous dit Christian, conducteur de moto

Si la population avait vu en cette réhabilitation l’espoir de ne plus avoir de bain de poussière chaque matin pendant la saison sèche, cet espoir semble s’évanouir avec ces trous qui se sont creusés pendant la saison pluvieuse. Une situation que déplore Nadia, vendeuse au marché central, masquée de foulard à la tête et au visage : « nous sommes obligés de couvrir toute la tête à cause de la poussière. Nous qui habitions les quartiers de la sortie Nord, nous subissons la poussière tous les jours, surtout au niveau de l’école la police. Nous sommes tout le temps grippés. Quand les travaux de réhabilitation des routes avaient débuté, nous étions contents. Mais, malheureusement ces routes réhabilités n’ont même pas fait une année qu’elles sont dégradées plus qu’auparavant ».

Bien que les routes réhabilitées il y’a de cela un an se sont fortement dégradées, de nouveaux travaux de réhabilitations ont commencé il y a plus d’une semaine sur les artères situés entre le PK11 et le marché de pk12. Cette situation met encore plus en difficulté le déplacement des citoyens du Nord. Irène NGOKO se plaint de cette situation : « Nous apprécions l’effort qui est fourni par le gouvernement pour nous réhabiliter les routes. Toutefois, il y’a trop de poussière, nous sommes obligés de porter deux tenues chaque jour pour aller au travail. Si on peut arroser cette route chaque deux heures du temps, cela pourrait nous soulager ».

 En effet, en prélude de la fête du 1er Décembre, les entreprises d’entretien routier se sont activés à boucher des trous à certains endroits avec du gravier ou encore avec de la latérite, ce qui provoque encore davantage de la poussière.

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