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Au moment où les pays émiratis sont plus que jamais considérés comme la nouvelle plaque tournante des affaires, l’Afrique ne compte pas rester à la traîne. Si plusieurs initiatives visant à favoriser les échanges commerciaux entre le Continent noir et Dubaï existent, Jennifer Saraiva Doraz, ex ministre centrafricaine de la culture, espère doubler la mise en mettant l’accent sur la jeunesse et les domaines porteurs d’avenir tels que les mines, le tourisme, les énergies renouvelables, les transports ou encore l’environnement. L’initiative « Business African in Dubaï » qu’elle met en place est une rencontre d’affaires qui vise à lever des fonds en faveur des entrepreneurs africains.

De Paris en passant par Abidjan ou encore Yaoundé, c’est depuis plusieurs mois que la femme d’affaires centrafricaine Saraiva Doraz se prépare à réussir la première édition de l’initiative « Business African in Dubaï ». L’actuelle Directrice Générale de Gold Cost Group (une société minière qui pèse plus d’un milliard de FCFA) et représentante légale de GECAMINE (une fédération de coopératives minières) en RCA compte de ce fait sur une équipe dynamique travaillant entre le Dubaï, la France, le Cameroun et son pays d’origine, la République centrafricaine.

« La mission de ce forum est de relier l’écosystème entrepreneurial africain aux vastes opportunités d’affaires qu’offre le Dubaï, l’un des hubbs économiques les plus dynamiques du monde » a déclaré Mme SARAIVA depuis son séjour parisien au micro de « Confidentiel Afrique ». « L’un des secteurs qui intéresse nos hôtes, c’est celui des mines et du tourisme. À travers ce forum, nous travaillons à promouvoir une exploitation responsable des ressources minières africaines avec une juste rémunération locale. Et aussi, au regard de l’engouement des africains sur les questions mémorielles, nous avons négocié et obtenu de nos partenaires des possibilités de financement pour les domaines des arts et de culture. Profitant de l’expérience haut de gamme de Dubaï, nous espérons des retombées locales justes pour nos communautés »

Et comment la femme d’affaires centrafricaine compte y arriver ? « Du 13 au 16 Janvier 2025, comme inscrit dans l’agenda officiel du programme, les entrepreneurs africains seront non seulement face aux investisseurs à Dubaï, mais ils bénéficieront surtout des programmes de mentorat, des renforcements de capacité en technique de levée de fonds pour ainsi faciliter leurs accès aux nouveaux marchés mondiaux ».

À en croire l’équipe de Business African in Dubaï, des points d’inscription sont déjà ouverts dans plusieurs pays à savoir la France, le Dubaï, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République centrafricaine ou encore le Ghana pour les pays anglophones. Selon un expert en Relations publiques contacté par notre média, les compétences avérées de la promotrice dudit forum mais surtout sa fine connaissance des arcanes du pouvoir émirati sont autant d’atouts pour cet évènement qui vise à faciliter les échanges commerciaux entre le continent et Dubaï. « Confidentiel Afrique » sera bien présent à cet évènement afin de retransmettre tous ses moments forts à ses 13 millions de lecteurs.

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